UNE FEMME AU SOLEIL – Perrine Valli, 2015

Uppercut spectaculaire. Perrine Valli a encore aiguisé sa géométrie du désir et de l’abstraction des corps. Rien que les lignes de bras, les angles des hanches qui se superposent ou s’emboîtent, et tout est dit. Cette pièce climatique est un bijou.         Le Monde, Rosita Boisseau

Une femme au soleil est le troisième volet d’une série de six pièces initiées par Perrine Valli autour de la thématique du désir, travaillée dans un cycle long dans lequel le désir de danse lui-même peut trouver sa juste place. A partir du tableau éponyme d’Edward Hopper, la chorégraphe et danseuse s’empare ainsi de la question de l’autre, du rapport entre les corps, un travail en tension permanente entre narration et abstraction, une recherche de la relation entre dedans et dehors, la représentation simultanée de l’intérieur et l’extérieur, considérée ici comme une métaphore du rapport sexuel et désirant entre les corps. Dans Une femme au soleil, ce qui est plus spécifiquement en jeu est le désir féminin. Ce qui compte n’est pas la question du couple mais celle de la circulation du désir dont « La véritable catégorie n’est pas en définitive la proximité, mais l’approche. Pas un état, mais un mouvement […]» selon les termes du philosophe Jean-Luc Nancy.

Conception, chorégraphie : Perrine Valli – Interprétation : Sylvère Lamotte, Marthe Krummenacher, Gilles Viandier, Perrine Valli – Création sonore : Sunfast (Polar /Eric Linder, Bernard Trontin, Alexandre Müller Ramirez) – Création lumière : Laurent Schaer – Scénographie : Claire Peverelli – Production : Compagnie Sam-Hester – Crédit photo : Dorothée Thébert

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