« Mauvais Sang est un projet protéiforme mêlant archéologie, ethnologie, anthropologie et pratiques artistiques pluridisciplinaires. Il est échafaudé par douze artistes en quête de corps, de traces, de mémoires, de musicalité, de fictions. Ensemble, ils exhument un passé brutalement renversé par un fléau venu d’un autre âge, celui de la peste, des radiations nucléaires invisibles ou d’un certain virus contemporain. Ils extraient les empreintes d’une civilisation perdue étrangement proche de la nôtre. Les découvertes théâtrales, chorégraphiques, musicales et plastiques de chacun se superposent pour ne former qu’une seule et même mosaïque onirique en forme de visions charriées pêle-mêle où le spectateur-voyageur (« qui revient de loin ») est invité à errer, à habiter, à fouiller terre et mémoire, à côtoyer le sentiment du pire. » Stéphane Cheynis, directeur d’Ophrénie Théâtre.
« Sous l’action du fléau, les cadres de la société se liquéfient. L’ordre tombe. Il assiste à toutes les déroutes de la morale, à toutes les débâcles de la psychologie, il entend en lui le murmure de ses humeurs, déchirées, en pleine défaite, et qui, dans une vertigineuse déperdition de matière, deviennent lourdes et se métamorphosent peu à peu en charbon. Est-il trop tard pour conjurer le fléau ? » Antonin Artaud, Le théâtre et la peste.
MAUVAIS SANG – Collectif Anima Fact, 2020
« Mauvais Sang est un projet protéiforme mêlant archéologie, ethnologie, anthropologie et pratiques artistiques pluridisciplinaires. Il est échafaudé par douze artistes en quête de corps, de traces, de mémoires, de musicalité, de fictions. Ensemble, ils exhument un passé brutalement renversé par un fléau venu d’un autre âge, celui de la peste, des radiations nucléaires invisibles ou d’un certain virus contemporain. Ils extraient les empreintes d’une civilisation perdue étrangement proche de la nôtre. Les découvertes théâtrales, chorégraphiques, musicales et plastiques de chacun se superposent pour ne former qu’une seule et même mosaïque onirique en forme de visions charriées pêle-mêle où le spectateur-voyageur (« qui revient de loin ») est invité à errer, à habiter, à fouiller terre et mémoire, à côtoyer le sentiment du pire. » Stéphane Cheynis, directeur d’Ophrénie Théâtre.
« Sous l’action du fléau, les cadres de la société se liquéfient. L’ordre tombe. Il assiste à toutes les déroutes de la morale, à toutes les débâcles de la psychologie, il entend en lui le murmure de ses humeurs, déchirées, en pleine défaite, et qui, dans une vertigineuse déperdition de matière, deviennent lourdes et se métamorphosent peu à peu en charbon. Est-il trop tard pour conjurer le fléau ? » Antonin Artaud, Le théâtre et la peste.
https://collectifanimafact.wordpress.com/mauvais-sang/